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Stadtmeister!!!

Grâce à un but inscrit à la 88e minute du match par Daniel-Kofi Kyereh, les Kiezkicker ont remporté le championnat de la ville lundi soir (1er mars) contre le HSV avec un score de 1-0.

Le derby de Hambourg. Tou-te-s les Paulianer entament le 105ème match contre le HSV avec des sentiments mitigés. Après quatre victoires consécutives, l’attente fébrile du match ne peut être niée. En revanche, les tribunes pleines, la tension collective dans les airs et le choeur “Aux Armes” au coup d’envoi étaient d’autant plus absents de ce derby. En regardant le onze de départ des Kiezkickers, il manquait un nom au match. Eric Smith, blessé, a été remplacé par Rico Benatelli.

Le match commence par un point d’exclamation des invités : Sonny Kittel tire un coup franc des 30 mètres et son ballon touche la barre transversale (1ère minute). Ouf, c’était moins une. La chance pour le HSV était le prélude à un départ rapide avec de nombreux duels et des défis individuels serrés, dans lesquels le HSV avait plus de possession et plus de jeu. C’est donc encore Kittel qui contraint notre gardien Dejan Stojanovic à une grande parade sur son deuxième coup franc à distance (12ème minute).

Omar Marmoush dans un geste élégant et acrobatique.

Mais après 16 minutes, c’est Rodrigo Zalazar qui donne le premier signe intéressant pour le FCSP avec sa tentative depuis une position à mi-gauche. Son tir puissant s’éloigne du cadre et va s’écraser derrière les filets à côté de la cage du gardien du HSV, Sven Ulreich. C’était moins une. Peu de temps après, le but d’ouverture du score est à nouveau proche des deux côtés. D’abord Gideon Jung manque son coup de tête sur un côté (21ème minute) puis Ulreich sauve sur la ligne après un coup franc sur lequel Guido Burgstaller finalise probablement avec le tibia (23ème minute).

Après seulement 28 minutes, Timo Schultz change déjà un joueur pour la première fois. Après un premier carton jaune et une autre faute, notre entraîneur ne prend pas de risques et fait appel à Tore Reginiussen à la place de notre capitaine, Philipp Ziereis. Lors des constructions offensives des Kiezkicker, rien ne change. Ensuite, Omar Marmoush a deux bonnes opportunités. Après un centre de Zalazar au deuxième poteau, Marmoush se dresse verticalement en l’air et parvient d’une manière ou d’une autre à l’amener vers le but (28ème minute). Mais comme il le fait une minute plus tard (29ème minute) en essayant de marquer dans un angle fermé, la balle passe au deuxième poteau.

Dans la suite, le jeu reste animé et on se bat pour marquer, mais il n’y a pas d’autres chances avant le coup de sifflet de la mi-temps. On rentre donc dans les vestiaires sans but après une première mi-temps respectable.

À la mi-temps, Timo Schultz peut être relativement satisfait de la prestation de ses joueurs.

Sans changement de joueurs, on entre dans la deuxième période. Il faut un certain temps avant qu’il ne se passe quelque chose qui mérite d’être mentionné. Mais ensuite, les choses se mettent vraiment à bouger. Après qu’Ohlsson a joué le ballon de manière brutale dans la surface de réparation, Ulreich ne peut s’en saisir. La balle se retrouve entre les pieds de Zalazar, qui tire à bout portant. Sa tentative est bloquée par l’assaut de Jung. Mais dans le même temps, le Rothosen renverse Zalazar. L’arbitre Deniz Aytekin indique immédiatement le point de pénalty. Mais cette décision ne dure pas longtemps et après une intervention de Cologne (VAR) et un regard sur le replay, l’arbitre révise son coup de sifflet de pénalty initial (53ème minute).

Le but est également proche de l’autre côté. Après un coup franc au milieu de terrain, Simon Terodde arrive au bout et marque depuis la surface. Cependant, comme l’attaquant prend le ballon de la main, le but est refusé à juste titre (64ème minute). Par la suite, les deux équipes se confrontent au milieu de terrain. Il y a donc beaucoup de duels, mais peu d’actions près de la surface de réparation (80ème minute). Et c’est ainsi qu’on arrive dans les dix dernières minutes du match sur un score nul et vierge.

Un final de match… renversant !! Merci à Daniel-Kofi Kyereh !!

Et puis, le coup de chance est arrivé ! Zalazar s’impose sur le côté gauche du milieu de terrain face à trois Rothosen. Avec un lob délicat, il trouve Luca Zander, qui était rentré juste un peu plus tôt, dans la surface de réparation. Ce dernier a un coup d’œil pour Daniel-Kofi Kyereh qui arrive de derrière à grande vitesse. Sans hésiter, Kyereh propulse le ballon dans les filets pour la victoire du derby (88 ème minute). Après de nombreux arrêts de jeu, beaucoup de bagarre et un carton rouge pour Leibold après une agression de réaction contre Burgstaller (95 ème minute), le match se termine et le championnat de la ville est parfait.

La joie méritée d’un groupe en pleine renaissance.

FC St. Pauli

Stojanović – Ohlsson, Ziereis (28. Reginiussen) , Lawrence, Paqarada (78. Buballa) – Benatelli, Becker (87. Zander), Zalazar, Kyereh – Burgstaller, Marmoush (87. Matanovic)

Entraîneur : Timo Schultz

Hamburger SV

Ulreich – Vagnoman, Jung (59. van Drongelen), Ambrosius, Leibold – Heyer, Kinsombi, Dudziak (86. Wintzheimer) – Kittel, Jatta (86. Wood), Terodde

Entraîneur : Daniel Thioune

Buts : 1:0 Kyereh (88.)

Cartons jaunes : Ziereis, Marmoush, Reginiussen, Benatelli / Jung

Cartons rouges : Leibold (90.+5)

Arbitre : Deniz Aytekin

(lf)

Article d’origine issu du site officiel du club : fcstpauli.com

Photos : Witters

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sam
sam
3 années il y a

Grosse première mi-temps malgré un début difficile causée par la pression athlétique du HSV. Le coach a super bien géré son groupe notamment en sortant son défenseur central après le jaune même si je trouve que Reginiussen a souffert.

Le FCSP doit jouer son jeu constitué de passe courte et de créativité. Un super milieu de terrain avec Zalazar et Kyereh. Marmouch et très fort aussi. Burgstaller doit être un poison pour une défense. La blessure de Paqarada peut poser problème car il a été important autant offensivement que défensivement car il a su bien gérer le meilleur joueur adverse Jatta qui en seconde période à changer de côté. Mais on l’a encore moins vu qu’en première et heureusement.

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